« Pour les curistes, les touristes, les habitants, toutes les personnes qui veulent prendre soin de leur bien-être, pour celles et ceux qui ont besoin de calme, de confort et de réconfort et d’une offre touristique diversifiée, ce petit territoire qui regorge de petits trésors est une destination touristique à part entière !
La coquette Néris–les-Bains, Commentry, Montmarault et Cosne-d’Allier offrent des infrastructures touristiques complètes : thermes, spas, hôtels, campings, restaurants, casino et aussi une offre culturelle et évènementielle de qualité avec notamment le Théâtre André Messager et l’Agora.
Dans cette verte campagne du Bourbonnais, pays d’histoire et de châteaux, chacun pourra s’adonner à la randonnée à pied ou à vélo. »
Inspirations Bien-être en Bourbonnais
Nos « inspirations bien-être en Bourbonnais » s’apprécient au rythme de son choix :
- Contemplatif, si l’on aime se laisser impressionner par les couleurs et les formes douces des paysages, par les patrimoines lors d’une balade de villages en communes.
- Actif, voire sportif, pour faire du bien à l’être dans des paysages authentiques, tout en douceur et rondeur, apaisants et bienfaisants : randonnée, pédestre ou VTT, golf, course d’orientation, …
1, 2, 3 idées !
# 1
Le clocher tors
Saint-Bonnet-de-Four
Si vous avez l'oeil, vous repèrerez cette particularité depuis assez loin sur la route qui vous mène au village de St-Bonnet-de-Four, quelle qu'elle soit !
Seul clocher tors du Bourbonnais et même d'Auvergne, celui de l'église est particulièrement vrillé et ce depuis la fin du 19e siècle : en effet, le clocher fut incendié par la foudre en 1894 et reconstruit avec du bois trop vert qui se vrilla. En 1978, lors de la réfection de la toiture décidée par le conseil municipal, les bâtiments de France exigèrent une restauration à l’identique : la flèche a gardé sa torsion d’un huitième de tour de gauche à droite, accompagnée d’un important dévers. La couverture actuelle est en bardeaux de châtaignier.
L’église dédiée à Saint-Bonnet est inscrite depuis le 26 novembre 1968 à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.
# 2
Le Pavillon du Lac
Néris-les-Bains
Cet édifice particulièrement esthétique est l'ancienne gare de Néris-les-Bains, construite de 1929 à 1931 selon les plans de l'architecte Louis Brachet. Chef-d'oeuvre d'architecture suivant le principe de "Régionalisme Art Déco", ses pierres de grès rose et jaune et ses tuiles vernissées et colorées sont remarquables. Située sur la ligne Montluçon-Gouttières (Puy-de-Dôme), la gare de Néris-les-Bains a connu un fonctionnement éphémère : huit ans après la mise en service officielle de la ligne (15 mai 1931), le trafic est suspendu à cause de la deuxième Guerre Mondiale. Après une reprise fébrile, la circulation des trains de voyageurs s'arrête en 1957, celle des trains de marchandises en 1969. La fermeture définitive a lieu le 14 janvier 1972.
En 1975 la gare est inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. Propriété de la commune, elle prend le nom de Pavillon du Lac et est utilisée comme salle des fêtes. Après des travaux importants, le nouveau complexe dédié aux mariages, réceptions ou expositions est inauguré en 2010.
# 3
La Maison Couleur de Temps
Venas
Chop, artiste peintre ou poète ? Les deux sans aucun doute !
il suffit de s'approcher de sa maison pour être transporté dans un monde coloré, onirique, fabuleux, symbolisé... Les fresques qui couvrent aussi bien l'intérieur que l'extérieur évoquent les saisons qui passent et se renouvellent continuellement, à l'instar de la nature et de la vie.
Depuis presque 50 ans, installé dans ce petit coin tranquille du Bourbonnais, Chop peint et repeint sa maison, aussi bien pour raviver les couleurs de ses oeuvres que pour les faire évoluer en fonction des saisons.
Certains jours, vous le rencontrerez peut-être vêtu d'un costume d'un autre temps à l'occasion d'une visite.
Renseignements sur les jours de visite à l'Office de Tourisme.
Patrimoine insolite
Ce petit personnage "impoli", qui tire la langue aux passants, est l'un des modillons de l'église Saint-Patrocle à LA CELLE.
Eglise de la fin du XIe, début du XIIe siècle est dédiée à Saint-Patrocle qui avait vécu en ermite à La Celle, avant d'établir, à la fin de sa vie, un monastère à Colombier, où il mourut en 576.
La chapelle nord possède également un "regardoir" d'où le seigneur du lieu pouvait avoir une vue directe sur l'officiant tout en restant dissimulé des fidèles assistant à l'office dans la nef.
Cette sculpture d'Alain Bourgeon se situe à COMMENTRY et représente l'emblème de la ville : la libellule meganeura monyi, fossile du Carbonifère découvert à la fin du XIXe siècle dans le bassin houiller commentryen. Ce specimen était exceptionnel par sa taille : 70cm d'envergure !
"Plus de 1 300 spécimens sont recensés par l’entomologiste et paléontologue Charles Brongniart en 1885. De nombreux travaux scientifiques révèlent l’extraordinaire richesse paléoentomologique de Commentry et la conservation remarquable des insectes fossiles" (source : Sylvain Charbonnier, Museum National d'Histoire Naturelle).
Difficile de croire que ces quelques pans de murs sont pratiquement tout ce qui reste du château de MURAT !
Et pourtant la forteresse de Murat était l'une des plus importantes forteresses ducales du Bourbonnais. Elle a été démantelée en 1531, suite à la défection du Connétable.
Un dicton local évoque "Bourbon le beau, Murat le riche et Chantelle le fort" en référence à trois forteresses de 3 châtellenies médiévales.
Au pied du vieux château, on peut découvrir une source qui, dit-on, ne gèle jamais, « Le Creux Chaud » . Cette source a inspiré l'écrivain Jean-Charles Varennes dans son ouvrage Les fiancés du creux chaud.
Les ruines sont sur une propriété privée. On ne peut les voir que de l'extérieur.
Tel le château de la Belle au Bois Dormant, le château de Puy-Guillon à VERNUSSE dresse ses tours élancées vers le ciel.
Le fief de Puy Guillon, citadelle vieille de sept siècles a vaillamment traversé l'histoire. En 1300, Hugues de la Bâtisse est seigneur de Puy-Guillon. Dès 1398, la famille de Beaucaire prend possession du château pendant plus de deux siècles. La pierre tombale de Jean III de Beaucaire est visible dans l'église St-Martin, à proximité du trésor de l'église, dans l'ancienne chapelle de la Vierge.
Château privé en restauration continue. Accès libre depuis l'extérieur, uniquement par le chemin situé à droite du grand portail d'entrée, point de vue sur la façade Est du château et du grand escalier (chantier en cours).